À Nancy jusque lundi.
Citation de
Neil Gaiman dans une review de
Coraline dans
Télérama:
«Les contes ont un immense pouvoir, que tout le monde oublie, insiste Gaiman, l'oeil malicieux. Il y a quelques années, je me trouvais en Finlande pour une conférence sur les contes de fées. J'écoutais ces universitaires qui faisaient leurs discours à l'intention d'autres universitaires et j'ai réalisé qu'aucun d'eux ne croyait vraiment à la puissance des contes. Alors, j'ai pris le manuscrit de Neige, verre et pommes et j'ai dit : "Laissez-moi vous raconter une histoire." Je la leur ai lue jusqu'à la fin. Et ils étaient tout blancs. Comme si, au moment de boire une gorgée de thé, ils avaient trouvé du sang dans leur tasse. Je leur ai dit : "Je viens seulement de vous raconter Blanche-Neige. Cette histoire a du pouvoir..."»
rebirth: tiens,
PaCa de retour depuis 15j
Le prochain
Dantec,
Villa Vortex, sera plutôt "roman noir" que "cyberpunk", ce qui est encourageant -
la sirène rouge étant meilleur que
babylon babies [via
blunktor]
En tant que
faux-gothique, i.e. sans {chemise à jabot, latex/cuir, moon-boots-cloutées, fond de teint blanc et eyeliner noir, oscillation sur la musique de la péniche de l'hyppocampe de Strasbourg,
achat du magazine Elegy} mais avec {des vêtements noirs minimum 3
42 jours par an, écoutage de
Fields of the Nephilim dans le noir,
sacrifice de vierge au solstice d'été}, je signale aux vrais-gothiques, aux néo-gothiques & aux pseudos-gothiques qui pourraient passer par ici (y a déjà
Fenrjill, ça fait 1) le site de
Gothic Miss Manners - qui dans ses billets écrit à la 3e personne rappelle ou du moins avise des rêgles de bienséance à l'usage des "enfants de la nuit". [via
Mouche]
Saperlipopette, pourquoi donc
W.Gibson n'utilise-t-il pas la balise <a> pour ses liens au lieu de les laisser en texte brut ?
Bernard Montiel viré de vidéo gaga:
[B.M.] a "pété un câble" il y a une quinzaine de jours dans l'émission de radio de Jean-Marc Morandini. Il a déclaré que Bernard Tapie était "un escroc présentant une émission naze", qu'Arthur était "nul, même avec un prompteur" et que l'émission de Jean-Pierre Foucault, Zone Rouge, était "une connerie". Quant à lui-même et à Vidéo Gag, il a précisé : "C'est une émission que je ne regarderais pas. Mais, bon, j'assois mon gros cul sur les banquettes et je touche un paquet. Je suis content !" - tiens, pour la peine il remonte de 0,42 poitns dans mon estime...
image: il n'y a que 10 sortes de personnes: ceux qui savent se servir de
ce clavier et les autres. [
thx to a[kro]bat]
C'est jsut chez moi ou Blogger délire sa race boulba ? *grmbl*
Chez
Nitot, un
post sur l'accessibilité web par rapport à l'accessibilité des batiments. A quand un certificat de conformité nécessaire pour les sites administratifs / officiels ?
Reprise de
Peter Ibbetson (1935) Envie de voir ça.
émission de france culture écoutable en ligne (commence effectivement environ huit minutes après le début du streaming) cette semaine sur le thème de la fantasy:
Fées et goblins, centaures et dryades sont les invités de ce Mauvais genres entièrement consacré à l'actualité de la Fantasy. Exposition "Fées, elfes et dragons" à l'abbaye de Daoulas, Dictionnaire des fées chez Oxymore (signé de notre invité André-François Ruaud) numéro spécial de "Pavillon rouge", reparution de la "Trilogie du Minotaure" de Burnett Swann, tels seront les sujets abordés avec le meilleur spécialiste du genre.
J'ai fait
ce soir hier soir (mon post d'hier a été mangé par tonton blogger, tiens) mon sport de l'année - cette année, il s'agit d'une marche de nuit en raquettes. Alternance poudreuse en montée, piste dammée, flancs en devers, neige glacée, et b* de s* de raquettes qui déclip' leurs fixations intempestivement - mais sympathoche. Déjà, c'est la nuit, dc le soleil ne m'embête pas, bon point. On a cru y entendre une avalanche, mais c'était juste la
secousse sismique près d'Epinal. Ça ne devait être qu'un petit séisme vu que ça ne m'a pas délogué ma connexion souffreteuse - j'ai donc pu me marrer devant les logs des quelques heures passées offline. Nerd.
Happy Blogbirth to
Mouche ! Bon, c'était plutôt le 10 février, mais même elle a été en retard pour le signaler donc...
Below par
David Twohy (avant-première) J'aime bien
Pitch Black et
The Arrival (même réal.) qui sont des séries B efficace, et
Below est environ du même niveau. Un sous-marin de la seconde guerre accueille qq naufragés, dont une femme (malheur à bord d'un sous-marin d'après la coutume) et tout n'y est pas très clair (capitaine disparu, navire habité, ennemi proche...). Les choses iront bien sûr en se dégradant, comme on peut s'y attendre...
28 Days Later par
Danny Boyle (avant-première) De la propagation endémique et très rapide d'un virus balèze débouche une angleterre post-apocalyptique, dans laquelle s'éveille un rescapé dans un hôpital - il découvre le monde en même temps que le spectateur, des images tjs impressionnantes d'un Londres vide de gens, rues désertes si ce n'est de véhicules à l'arrêts et de détritus... Le film hérite du
Jour des morts-vivants par la suite, un film de survivants au sein des contaminés tenant pour bcp des zombies, film de genre qui marche assez bien, sans en attendre un vrai renouveau.
Three par
Kim Jee-Woon, Nonzee Nimibutr et Peter Ho-Sun Chan (avant-première) Trois moyens métrages d'une quarantaine de minutes (
42 minutes ?). Le premier est navrant, encore une fois à cause de non originalité. Cousu de fil blanc. Le second fait plutôt téléfilm, histoire de marionnettes maudites, sans surprises. Le troisième rattrape un peu l'ensemble avec son ambience sordide dans un grand immeuble quasiment désaffecté (assez semblable à l'ambience de
Dark Water de ce point de vue) où un homme s'occupe chaque jour de sa femme paralysée... ou tout comme. Heureusement que ce dernier volet est bien mené sinon
Three aurait été une pure perte de temps.
The Grudge par
Takashi Shimizu (compétition) Déjà vu déjà vu... Faut arrêter avec les fantômes de femme au long cheveux qui leur cache un visage pour faire peuuuuur et avec le gamin qui apparaît qd il veut où il veut pour faire peuuuuur et bref, faut arrêter de réchauffer les recettes, ça en devient ridicule. D'autant que le parti pris de ce film est de peu en dire sur le pourquoi et le comment (y a eu un truc pas cool, y a vengeance des fantômes) pour accumuler les morts des personnes en rapport avec la maison hantée. Assez soporifique?
Curse of Frankenstein de
1957 par
Terence Fisher (soirée hammer) Une version du roman de Mary Shelley qui ni proche du roman ni vraiment détournée. Une assez bonne version - en couleur en plus - avec Peter Cushing et Christopher Lee, mais ça ne suffit pas (de loin) à remplacer la vision de Karloff en tant que Créature du Frankenstein de
James Whale... J'aurais tout de même bien vu le deux autres
Terence Fisher au programme:
Horror of Dracula et
The Mummy...
Dark Water par
Hideo Nakata (compétition, grand prix, prix de la critique internationale, prix du jury jeune) Je suis assez déçu que le grand prix lui revienne, car on dirait vraiment que c'est pour se rattraper de ne pas avoir donner le grand prix à
Ringu (du même réalisteur) auparavant.
Dark Water n'invente rien, l'histoire est cousue de fil blanc (sauf pour un point du dénouement) et l'ambience est codifié: film de stress. Même effets (immeubles vides, plan lents, apparitions surprises, etc.), déjà vu. Cela dit, il n'a pas récolté les prix pour rien, car il est très bien fait - et si on n'a pas vu récemment de films de ce genre, c'est un exemple idéal. Mais si on cherche l'originalité, passons.
Dead End par
Jean-Baptiste Andrea et Fabrice Canepa (compétition) Revisitation du mythe de la dame blanche, qui égare les voyageurs... Pour tout décor, la route interminablement droite (évidemment un raccourci à la
Twilight Zone) parcourue par une famille. A chaque arrêt on comptera un mort, un crescendo de pétage de plomb pour les personnages, mais pour le spectateur, s'est un régal: à la fois drôle et effrayant, tout suggéré plutôt que vraiment montré. Shooté en trois semaines, il aurait du repartir avec un prix à mon goût. A noter l'excellent Ray Wise (Leeland Palmer de Twin Peaks) dans le rôle du père, et les autres acteurs sont bons aussi. [à propos de
Twin Peaks, il faudrait que je vois ce qu'a fait
Sherilyn Fenn par ailleurs]
The Eye par
Danny et Oxide Pang (compétition) Une jeune femme aveugle recouvre la vue après une opération, mais
she sees dead people, et en plus quand elle se regarde dans le miroir, ce n'est pas elle qu'elle voit. L'ensemble est bien propre, avec tous les éléments de ce genre de film, mais rien de plus - donc j'ai ressenti un ennui incroyable devant ce film gentillet, dommage mais un tel manque d'originalité n'est pas excusable.
Les enfants de la pluie par
Philippe Leclerc (avant-première, séance enfants) Un film d'animation français, correct mais sans plus. Le pitch est simple: une planète est divisée entre deux climats et deux peuples, Hydros et Pyros. Le tyran des pyros envoie chaque année des chevaliers récolter des pierres de lumières dans les terres des ennemis hydros, et un jeune écuiller pyros va découvrir l'autre culture bla bla amour impossible bla bla happy end. Pas un souvenir impérissable, même les dessins de Caza n'apportent pas grand chose de neuf.
Récapitulatif de la
gestion des attributs CSS selon les browsers... Pas étonnant que je n'arrivais pas à utiliser :first-child [via
Karl]
The Gathering par
Brian Gilbert (compétition, prix du jury ex-aequo) Un bon petit film, un peu dans la veine occulte-religieuse de
Stigmata... Une touriste venant de se faire renverser devient amnésique, et reste pour le temps de sa guérison dans un village d'angleterre où l'on a retrouvé il y a peu une église datant de l'époque du christ. Christina Ricci (tjs aussi bien) joue cette touriste (et participe à la production du film) et ses découvertes progressives, notamment des flash de double-vue... L'ensemble n'est pas très suprenant, mais est très plaisant.
Café Flesh par
Rinse Dream (séance fantastic'hard) Présenté par Dionnet qui a toujours l'envolée motivante au bout des lèvres, et qui a à la demande des organisateurs du festival déniché un film porno de science fiction. Pas érotique, porno. Le pitch: dans le futur, la plupart des gens sont incapable physiquement de faire l'amour et vont au
Café Flesh voir les autre le faire. Les parties 'hard' sont chiantes mais les apparitions et poses de Johnny Ricco valent leur pesant de cachouètes. Et tout le monde ne peut se vanter d'avoir vu un porno SF de 1983, et euh...
Cabin Fever par
Eli Roth (avant-première) Cinq jeunes vont fêter la fin des exams dans un chalet perdu en forêt, oh oh oh ça sent le pitch bien original - mais c'est un film qui "dépote grave" au final, avec des personnages secondaires bien barrés, et surtout des scènes hémoglobinesques bien méchantes. Il a de bonnes chances de devenir un classique du genre, et il a au minimum une réplique cultissime: «
Pancakes!»
Maléfique par
Eric Valette (compétition, prix du jury ex-aequo) Tout se passe dans une cellule de prison, avec un petite poignée de personnage. Ce film, c'est du Lovecraft à l'écran: l'intrigue repose sur un livre aux formules incantant Yogg-Sotthoth écrit par un ancien détenu fou... et dont le pouvoir dangereux est à la disposition des quatres taulards - bien mis en place par leurs caractères et les acteurs qui les portent. Un régal de voir qu'avec un cadre simple (un peu le parti pris de Cube à l'époque) et quelques effets percutants (je ne décris pas pour ne pas le déflorer, mais ils sont bien vus) pour le budget d'un téléfilm, on obtient une série B de haut niveau.
Jiang Hu: between love and glory par
Ronny Yu (rétrospective des anciens grans prix F'A) Une merveille de contes & Légendes en cinéma de Hong-Kong, combat épiques, amour, drame...
Jiang-Hu, Entre gloire et passion aussi nommé
La fiancée aux cheveux blancs est un film à voir. Avec Leslie Cheung entre autre.
Gignols: Le
Royaume-Uni présente un rapport sur l'Irak... repompé sur celui d'un étudiant, sans le citer.
P2P,Piracy:
Propos pertinents vs.
Propos à l'emporte-pèce
Bon, je schématise, mais jugez par vous-mêmes.
Une fois n'est pas coutume, je vais remplir un de ces questionnaires. Un de derrière les fagots, venant de chez
Kobal2 et rempli hier par
Algésiras:
- Quand on étrangle un Schtroumpf, il devient de quelle couleur ? Tout d'abord, il se schtroumph en une couleur schtroumph, mais ce n'est que la phase avant de l'avoir bien schroumphé à fond, après quoi il devient carrément schroumph - mais de toute façon, cette couleur schroumph importe peu, car on trouvera plus d'intérêts à écouter les schroumph cérvicales qui se schroumph, puis le déchirement du schroumph et la texture schroumpheuse qui se répand entre les doigts. Qu'est ce qui est bleu et tourne vite ? Un schtroumph dans un mixer.
- Comment les panneaux "DÉFENSE DE MARCHER SUR LA PELOUSE" arrivent-ils au milieu de celle-ci ? A peu près de la même manière qu'arrivent les panneaux TRESPASSERS WILL BE SHOT.
- Est-ce que les analphabètes ont du plaisir à manger un bouillon aux nouilles en forme de lettres ? A quand les nouilles en Unicode ? En braille ? A quand des nouilles accessibles aux mal voyants, soit en fonte
42, soit avec un ingénieux mécanisme qui produit le son de la lettre correspondante quand on la broie avec les prémolaires - un peu comme les céréales qui crispent, mais celles-ci sont limitées au bruit des schtroumph cérvicales broyées par Azraël... Question subsidiaire: les analphabètes savent-ils quand ils bouffent un Q ?
- Quand l'homme a découvert que la vache donnait du lait, que cherchait-il exactement à faire à ce moment-là ? Il cherchait la réponse, soit environ
42 litres. Ou alors il faisait du reverse-engineering à partir d'un munster géromé au cumin.
- Puisque les chinois jettent du riz aux mariages, est-ce que les mexicains jettent des cactus ? En tant que spécialiste des mariages sino-mexicains, je voudrais déjà revenir sur le fait que les chinois ne jettent pas de riz, mais du thé, des nombres premiers, des CD de R.E.M. et des restes de la semaine passée (d'où le thé au REM des restes chinois, bien connu des
cryptofreaks) En outre, je voudrais préciser que oui, je sors.
- Si un mot dans le dictionnaire est mal écrit, comment s'en apercevra-t-on ? La
grande rousse s'en apercevra et fera un post (sauf pour le mot sacripan mouahaaahahah, hmm sorry). Sinon, vérifier dans l'guide - la réalité est souvent erronée mais le guide à tjs raison.
- Pourquoi "raccourcissement" est un mot si long ? Parce que
rabiot était déjà utilisé pour désigner ce qui reste après distribution des vivres aux soldats...
- Comment s'aperçoit-on que la cartouche d'encre invisible est vide ? Il y a une pop-up du driver d'impression qui signale le niveau d'encre bas.
- Pourquoi ce couillon de Noé n'a-t-il pas écrasé les deux putain de moustiques ? Il n'avait plus le coeur à l'ouvrage après s'être occupé des schtroumphs.
- On dit que les pattes de lapin portent chance... Pour les lapins aussi ? Ouais, pour les lapins aussi. Les lapins maso. Qui aiment se faire attacher. Et accessoirement démolir l'occiput par une cogne de hache, couper la patte, être dépecé, séparé en petits bouts (dont deux noeuds fait avec les flancs) et mijoté longtemps. Servir avec de la polenta vigoureusement tournée à la main.
- Si l'homme descend du singe, pourquoi y a t-il encore des singes ? Pour la même raison qu'il y a encore des êtres unicellulaires: ce sont ceux qui ont compris que finalement, l'évolution, c'est pas forcément le progrès, et que les montres à quartz ne justifient peut-être pas de bosser toute sa vie pour payer sa pierre tombale (voire de perdre son sang froid), et qu'il vaut mieux rester peinard. Les singes se sont arrêtés à temps, avant les montres à quartz, l'épiderme glâbre et l'after-shave. Ils se moquent des hommes en pensant au futur, quand l'évolution nous aura doté de
42 bras et 21 zyeux, que la planête sera ruinée en déodorant stick large emenem's et en frais d'occuliste des yeux...
- Est-ce que les ouvriers de chez Lipton ont aussi une pause café ? Oui, avec des machines nutri-matic, qui fournissent un breuvage qui est à peu près, quoique pas exactement, tout sauf du thé. Note: on peut répondre à la moitié des questions en citant le guide, je crois, et de toute façon, on peut tjs répondre
42.
- Pourquoi les moutons ne rétrécissent pas quand il pleut ?
- Pourquoi visse-t-on le couvercle d'un cercueil ? C'est le raffinement de tout cercueil exquis.
- Que comptent les moutons qui ne peuvent pas s'endormir ? Bien que les moutons ne soient pas l'espèce la plus intelligente de la planète (nous avons tout d'abord les souris et les dauphins), loin de là, d'ailleurs pour en être arrivé là après tant d'évolution, certains auraient mieux fait de ne pas sortir de l'eau - mais bon, maintenant qu'ils sont ici, on va pas remettre en cause. Donc, bien qu'ils soient un peu simplets, ils ont le bon goût, pour s'endormir, de compter 42... 42... 42... 42... 42... 42... 42... 42... 42... 42... 42... 42... 42... 42... 42... 42... 42... 42... 42... 42... 42... 42... 42... 42... 42... 42... 42... 42... 42... 42... 42... 42... 42... 42... 42... 42... 42... 42... 42... 42... 42... 42... 42... 42... 42... 42... 42... 42... 42... 42... 42... 42... 42... 42... 42... 42... 42... 42... 42... 42... 42... 42... 42... 42... 42... 42... 42... 42... 42... 42... 42... 42... 42... 42... 42... 42... 42... 42... 42... 42... PS:
le comique de répétition, c'est pas drôle.
- Est ce que les grands brûlés ont une réduction au crématorium ? Ils y sont en effet réduits.
w00w00 happy birthday to my blog...
Volcano High par
Tae-gyun Kim (inédit vidéo). Un
collège fou fou fou version film, avec des bastons par câbles et par effets spéciaux, ça donne le très drôle
Volcano High. Il a beau avoir un scénario ridicule, l'humour manga (comme les têtes que font les acteurs, des expressions caricaturales hilarantes) et la réalisation technique (même si j'ai trouvé l'aspect baston un peu répétitif) en font un bon film pour ceux qui aiment le n'importe quoi en bonne humeur... See also:
medecineman sur le forum MadMovies.
2009: Lost memories par
Si-myung Lee (prix du public inédit vidéos). Une uchronie dans laquelle le japon a phagocyté la corée, commençant en enquête policière pour aller vers le fantastique sur la fin. Définitivement trop long et mal joué, avec des dialogues parfois pénibles - dont toute la sauce politique grinçante -, ça ferait un bon téléfilm si on coupait une demi-heure, au moins. Bizarre qu'il ait eu le prix par rapport aux réjouissant
Volcano High et
El corazon ou même par rapport à
The Bunker...
Deathwatch par
Michael J.Bassett (avant-première) - c'est à peu près le même film que
The Bunker, mais lors de la 1re guerre. D'où les tranchées boueuses comme décor. 9 soldats allant tenter de prendre une position ennemie se retrouvent dans le brouillard et tombent sur une tranchée qu'ils prennent facilement, mais s'y retrouvent seuls, sans contact, et 'ils s'entretuent'. Un 1er film avec peu de moyens qui n'est pas complétement mauvais, à défaut d'être surprenant, mais dont on peux se passer.
Dr Sleep (compétition) par
Nick Willing dont j'avais vu lors d'un
F'A précédent le gentil
Photographing Faeries. Il revient avec une enquête policière + hypnose + voyance + réincarnation, et donne un film bien traité dont le suspens se déroule sur un bon rythme, même s'il s'essouffle pour la fin, convenue. Je n'ai pas encore vérifié, mais une utilisation de l'occulte historique de Londres ressemble fortement à ce qu'on peut trouver dans
From Hell d'Alan Moore...
May par
Lucky McKee (compétition, prix Première du long métrage) J'aurais aimé que ce film reparte avec plus de prix, car il a bcp de qualité, original et bien fait, il est assez marquant et a un bon casting. May est charmante, mais elle n'a pas tout à fait la même vision des choses que les autres (sans doute cela vient-il de son oeil qui marche mal, et qui l'a mise à l'écart depuis son enfance), et pas les mêmes limites. Rejetée, elle se souvient de ce que lui disait sa maman: si tu n'as pas d'amis, fabriques-en un. Son job dans la clinique vétérinaire où elle découpe / recouds des bébêtes aidera dans la tâches... Non seulement, le film développe un humour noir assez malsain (qui peut rebutter certains), mais il a une ambiance qui louche vers
Donnie Darko en plus sanglant, ou
Ghost World pour les couleurs et la musique... Btw, j'ai passé les jours suivant a tenté de souvenir du groupe qui joue le morceau
When he calls me kitten de la
bande originale - il s'agissait de
The Kelley Deal 6000, et du coup je le mets en tant que
MP3 Of The Grü Plop Trama.
See Also:
GoLittleRecords,
Imdb
The Bunker par
Rob Green (inédit vidéo) est nettement moins rigolo qu'
el corazon (mais on est pas là pour se marrer d'abord) car c'est un huis clos dans un bunker de la seconde guerre, pourvu de tunnels. Entourés par des troupes américaines, la tension monte dans la cocotte minute, et comme les tunnels sont pas très catholiques† et ben... 'ils s'entretuent'. Un film qui fonctionne correctement, mais avec peu de surprises.
El Corazon del Guerrero par
Daniel Monzon (inédit vidéo). Aucune idée de ce qu'était
Le coeur du guerrier avant la séance. Le film s'ouvre par un musclé+épée et dévêtue+arbalette, mais après cinq minutes de Xéna+Conan qui laisse présager 1h30 de ridicule rigolo, on
switch vers la réalité du réveil difficle d'un rôliste faisant difficilement la part entre les difficiles quêtes épiques de son héros et sa vie d'ado. Un film qui a un peu l'humour à la
El dia de la Bestia de
Alex de la Iglesia (ancien grand prix de
F'A où l'on peu voir un prêtre ayant décodé l'apocalypse s'entraîner à faire le mal en vue de rencontrer l'antéchrist pour le tuer, y parvenant à l'aide d'un death-métalleux et d'un gourou médiatoque - d'ailleurs l'excellent Santiago Seguro qui jouait le death-métalleux prends ici le rôle d'un gourou télépathe)... Certains passages d'
El corazon... sont à se ROTFLOL'er par terre de rire.
Darkness par
Jaume Balaguero (compétition). Il y a deux ans, j'avais vu le grand prix de
F'A, qui était
Los Sin Nombre (aka
The nameless aka
La secte sans nom) du même réalisateur. Avec
Darkness, j'y ai retrouvé tous les ingrédients. Un peu trop en terrain connu, mais l'ambience rempli ses promesses - la peur du noir, la
maison hantée, la folie qui gagne. Et Balaguero ne gâche pas ses fins, ce que j'apprécie.
Le festival du film fantastique de Gérardmer est fini, et en quatre jours, on a pu assister à 23 séances (il aurait fallu un don d'ubiquité pour en faire
42), voir démembrements, énucléation, trachéotomie, découpage horizontal et vertical, sursauter à cause des coups de stress (
à tous les réalisateurs qui (ab)usent de ces effets faciles qui font bondir même qd ils sont attendus, renforcés par un violent son strident, je dis: No Merci), voir la peur faire s'entretuer des gens et la colère faire revenir des fantômes. On a vu des films bons, moins bons, drôles, stressants - et je vais revenir dans les posts suivants, dans l'ordre chronologique de notre parcours... Je peux déjà dire qu'une bonne partie des films s'ils ont des qualités certaines, souffrent de manque d'originalité - et le fait de revoir une partie des réalisateurs d'une année sur l'autre ne favorise pas les révélations. Par exemple, je mettrais
Dark Water, The Grudge, The Eye, Below, Three et
Darkness dans le sac des morts voulant se venger, et peu apportent du neuf à la veine. On a aussi pu marcher dans la neige la nuit pour rentrer à l'autre bout de la ville, on a ajouté qq souvenirs dans nos têtes et on a pu ajouter quelques répliques à notre vocabulaire:
Pancakes!
See also: debriefing rapide chez
Mad Movies
Postcards for
AntiValentine Day [by
Meg]
Bookmark update:
www.lacdd.com
Age update:
Car(.)oline
Article dans
LeMonde via l'article de
Chryde:
Les jeunes qui s'échangent aujourd'hui des CD-R pirates ou qui téléchargent des fichiers MP3 sur Internet ne seront-ils pas, lorsqu'ils auront des revenus suffisants, des acheteurs de CD ? [...] Parallèlement, la sanction du piratage commercial, qui tire un profit financier de la copie illégale, doit être sans merci. Entre les deux, la répression des pratiques d'échange gratuit entre individus semble à la fois techniquement improbable et contre-productive. [...] Et la tolérance d'une dose de "piratage privé" favoriserait la diffusion de la culture musicale dont la société, mais également l'industrie du disque, ne pourrait, à terme, que tirer profit.