hmm
Ce monde manque singulièrement de magie: il est d'un déterminisme affligeant. Exemples:
#1dormir 3 x
42 minutes implique la zombification surtout avec des combos de réveils difficiles.
#2 Aujourd'hui est un mythe car on est déjà demain.
#3 des kfés par moultaines = bobo à la bedaine (~©JMD)
Allons spammer les comments chez
meujor...
Next W.Gibson in Feb.2003Publishing date for Gibson's latest novel has been confirmed by Gibson's editor to be February 3rd, 2003. An official site is also in the works. I got an ARC to provide you latest information on the book. Get a rundown on what you can expect from the new novel, and more detailed information on plot and setting on the 'Pattern Recognition' page of William Gibson aleph. - William Gibson Aleph Site
SmallStoriesOnline > SameDifference
01 «Who eats the fly's shit?»
02 «I don't follow the latest "alternative" fashion trend to express my "individualism". How hypocritical is that ?»
03 «it incorporates halucinatory animations to emphasize man's growing physical and social isolation from one other as we blindly march like panzer soldier through 20th century» Etc.
IRL(*)
«c'est quoi encore ce truc-là? C'est un peu comme un IRC, un ICQ ou un MSN au fond: il y a des gens, que tu peux ajouter dans ta liste d'amis ou ignorer. Tu peux aussi leur parler mais c'est assez déconcertant au départ car il n'y a ni clavier ni écran: tu es en prise directe sur la personne. Ou plutôt: les corps sont en prise directe. Mais bon, moi j'aime pas trop ces nouveaux logiciels truffés de spywares et de pubs: je l'ai désinstallé. (*:In Real Life)» copié de chez
nuitamment...
Daily loop
Vingt-et-une heures
quarante-deux minutes.
Voilà dix heures que je suis debout, je n'ai rien fait.
Heureusement, encore dix heures pour faire quelque chose
avant de se coucher, et recommencer.
Je m'étais aperçu tantôt d'un problème dans ma pile de (trop de) livres à lire: il n'y avait plus de Pratchett... Je n'en lis pas trop d'affilée pour que ce soit tjs la surprise de retrouver son style, mais de là à n'en plus avoir dans la runqueue, c'est abuser. D'où achat en poche (paske les éditions Atalante, cBeau mais cPlusCher) de
La huitième fille (je lis
Le disque-monde dans le désordre). Dilemme maintenant sur celui à choisir dans ma pile de livres à lire tout de suite, i.e. ceux extrait des étagères de la pile mentionnée ci-avant et placés à côté du plumard pour lectures nocturnes...
By the way, découverte aujourd'hui d'un blog titré
La huitième fille !
DiveIntoMark Recommanded reading:
social network suggestions - en rentrant l'url la page où vous placez vos liens, ce système vous propose des suggestions de lectures bloguesques.
Identity accross sites [ via
Powazek ]
«I think there are a couple of types of people who post comments. Some people have a carefully constructed Internet identity that is linked to their real-world identity. They care about how they are perceived on the Web because it affects their real-world lives. Others post anonymously with pseudonyms, and they don't care how that username is perceived because it isn't linked to their real-world life. I think there's a place for both types of posters, and the level of identity-revelation should be voluntary. I think this difference causes friction though, and it could get worse...especially as it relates to persistence.»
Liens colorés
En ajout libre au bloc de couleurs chez
T2FM
En voie pavée de 88x31 chez
Java
One more blog:
La lune en feu de
Guillaume Basset «Les rêveries et les errances d'un lyonnais se brûlant à l'Internet épistolaire.»
Le dictionnaire féérique doit être paru,
mais il n'était pas encore au
Hall du livre hier.
De toute façon, j'ai moult à lire,
dont
La maison des feuilles, enfin.
Some days elsewhere,
Starting right now...
Old School
Fouillant dans le grenier, je parcours les strates de vieux cours. Vieux comme le collège, à l'époque où il fallait encore utiliser des cahiers, vieux souvenirs poussiéreux. Des kilos inutiles, doublés par ceux de ma sœur. Un bel aperçu comparatif de la différence entre nous deux, ses leçons soignées, ses fiches de révision, ses couleurs pour les
Titres et les
Sous-titres. Mes écritures déformées, pour chercher des styles nouveaux, mes gribouillages en marge, stylo bille et crayon de papier, jamais mieux, collages malpropres de cartes fadasses. Si je m'étais appliqué à tirer des traits précis en géométrie alors, peut-être qu'aujourd'hui je ne massacrerais pas les origamis ou que je parviendrais à faire voyager une plume calligraphique sans qu'elle tremble de partout...
Je retrouve aussi, mais c'est plus frais dans mon souvenir, ces pochettes contenant en vrac mes feuilles volantes sans date ni numérotation. Pochettes grafitées sur la moindre parcelle de noms de groupes, de citations, de paroles... Une citation en particulier, dont je ne me souviens pas l'auteur, mais que j'avais fait mienne pour ces questions d'éducation:
I never let my schooling interfere with my education
Powers of ten
Relativiser en
image:
Earth = 12.76 x 10
6 m
Plant Cell = 12.76 x 10
-6 m
Note pour plus tard
Pas de Léonides de ce côté des nuages,
Ce sera pour dans trente ans alors.
On s'était dit rendez-vous dans trente ans...
Du rab de captain
A.-F.Ruaud, non content de son
blog et de ses
notes de bord, ajoute à la panoplie
Volage, publication en ligne de fictions... Mais où trouve-t-il le temps ? Tant mieux pour nous en tout cas...
Une chose de bien avec les nouvelles relativement courtes, c'est qu'on peux en lire une complète en prenant un bain. J'adore glander.
VHS Ain't Dead
«Est-ce de la pure perversion ? Toujours est-il qu’à l’occasion, j’ai envie que les couleurs de mon film bavent, que les paroles prononcées ne deviennent audibles qu’au prix d’un souffle aberrant, noyant le haut-parleur du téléviseur.»
Dr.Tomorrow le 11/11/2002 à 22:54.
Je tourne en rond pendant une heure, je n'arrive pas à commencer quelque chose. Je fouine dans une partie de la bibliothèque familiale et j'en transfère vers ma pile des livres à lire:
Trois Contes de Flaubert,
Apparitions - des nouvelles de Maupassant,
Les Choses de Perec (à propos,
Flo a fait une mini-disparition que je peux linker avec lien permanent désormais:) et
Le maître d'escrime d'Arturo Perze-Reverte. Il y avait aussi un John Brunner, mais bizarrement en version allemande.
Etoiles filantes
Léonides, mardi 19 à partir de 5h du mat'
Va falloir programmer votre réveil les biquets,
moi j'irai avant de me coucher :)
Alice version amalgamée de Disney... Suivre le lapin blanc en retard, tomber dans un trou très profond ou une chute très lente. Suivre le
White Rabbit par une porte trop petite - "Buvez-moi" pour rapetisser, "Mangez-moi" pour augmenter et Pleurez pour s'en aller. Arriver avec les flots jusqu'au Dodo, la course saugrenue sera en vue: c'est toujours pareil, avant arrière en haut en bas mais c'est pas ça qui nous séchera... Aller à la fôrêt pour écouter: Dee et Dum vont raconter (
Le Morse et le Charpentier ou la triste fin des petites enfants huîtres trop curieuses) puis s'en aller pour retrouver le lapin toujours pressé. Dans sa maison, s'empêtrer et éviter de se faire brûler (
ce qu'il nous faudrait, c'est un lézard avec une échelle). Repartir jusqu'à sentir les fleurs en choeur, être éjecté du comité (
Moi je la trouve jolie - Tais-toi, Bouton!) puis voir la chenille faire A.E.O.U.I. Prendre ensuite des champis jusqu'à voir un chat qui sourit. Choisir
Mad Hatter ou
Mars Hare qu'importe quand on ne sait où on erre. Y errer et arriver pour l'heure du thé. Partir quand sonne la montre morte de trop de confiture, tout ça pour se perdre en forêt. S'assoir et pleurer, Cheshire viendra pour consoler - Aller de l'autre côté repeindre les rosiers, manquer se faire décapiter. Jouer une partie de croquet, et bien sur l'offenser, la Reine de Coeur qui va juger. Grandir, Diminuer et puis se réveiller...
En couverture d'un programme télé: Columbo et sa femme. Bon, la femme de Peter Falk en fait, mais ça fait bizarre quand même...
(void)
Je me sens à côté de mes pompes, mais ce n'est pas passager et pas nouveau. Je pourrais très bien vivre en lisant dans mon coin, sans rien pour perturber le rythme du temps. Les écrits restent et il n'y a pas urgence. Le problème vient du fait que les amis comptent beaucoup pour moi, et que je ne sais pas le communiquer. Je sens le temps filer entre mes mains qui n'arrivent pas à leur écrire, et le contact s'amenuiser. Je reste silencieux. Je ne sais pas écrire pas parler pas dessiner pas créer, rien qui puisse m'aider à transmettre à ceux qui m'importent le fait que je pense à eux. C'est de penser aux autres qui me rattache au fil du temps, et de penser tout court qui m'en détache. Je me retrouve tiraillé entre deux forces qui ne mènent une fois de plus nul part. En gros, mais c'est pas bien grave.
Hello tous le monde again!
Finalement, je suis resté jusqu'à mercredi.
Non que j'ai eu envie de partir ensuite mais bon...
On va voir les vaches ?
De retour dans les Vosges comme qui dirait... Adieu veaux vaches et cochons... euh non, Bonjour veaux vaches et cochons plutôt... Dans cette contrée, on ne peut pas poster une lettre sans prendre la voiture ou prévoir
42 minutes de marche. L'air y est pur et les bois jolis, mais tout ça ne vaut pas un clair de lune à Maubeuge, quoique. On peut dénoter, avec de l'entrainement, de subtiles différences par rapport à la ville (je ne parle pas de descendre au centre de Le Thillot City pour poster une lettre, mais genre aller à Nancy pour avoir des universités qui dépassent le bac+2). Une différence parmi d'autre: intoxiqué par Internet, en particulier les blogs, je me suis décidé à vouloir lire
La maison des feuilles dont ont parlé
Alvin,
Mouche,
Flo et d'autres. J'me suis dit, faisons marcher le commerce local qui a dépassé le stade de l'échange de pacotille contre des peaux de bêtes, et commandons le susdit bouquin qu'il a l'air bien. J'me suis dit aussi, ça ne doit pas être aussi évident que de se le faire envoyer par le net ou de le prendre à la Fnac, mais je repasserai dans deux semaines ça ira, vu qu'il est dans tous les étals. Que nenni, ici, on prends le temps de vivre, et les livres viennent avec leurs petits petons, on verra dans une semaine si la
maison a de bonnes jambes...
Une autre différence est que dans la semaine passée, où j'étais à Nancy comme vous le savez en fidèles lecteurices que vous êtes, j'ai pu voir quatres choses au théatre, découvrir une soirée de contes, faire une visite de musée, aller à un atelier d'expression et passer un entretien d'embauche. Là où je veux en venir - je ne suis pas très clair dans la démarche, je sais - c'est que l'entretien portait sur un poste dans la Meuse. Et que si le poste peut être intéressant dans son évolution, le contre-coup d'être hors des lieux culturels - sans offense pour la Meuse - me paraît rude. Vivre des années dans un Thillot-like peut-il être une bonne expérience ?
Pour revenir sur mes activités ô combien Culturelles (noter le grand C), j'ai pu voir
Le Roi Dagobert de Jarry par la troupe du TUN, version chantée. Je ne suis pas fan de Jarry car je trouve ça bulldozer -
Victor ou les enfants au pouvoir de Vitrac me plaisait nettement plus dans le genre surréalisme - mais rien que pour l'aguicheuse Soussou et les complaintes des Adriens ça valait la peine de s'en payer une tranche. Venait ensuite la
reprise du spectacle de l'atelier du TUN sur l'enfance, et si je n'ai pas eu la surprise de la découverte, les changements apportés et l'unicité de la représentation m'ont de nouveau fait passer un moment émouvant... D'après
La mastication des morts de Patrick Kermann, l'atelier du Théâtre au Noir présentait
Fausses Sorties. Comédie macabre et patchwork de récits funèbres, le concept simple et un peu facile devient complétement entrainant par son accumulation et la réalisation très pros. Ensuite,
Le début de l'A. par l'atelier de mise en voix, qui consiste en la lecture mise en scène de ce texte de Pascal Rambert, inédit et pêché au mousson d'été (festival de théâtre de Pont à Mousson). Un texte oscillant entre les différentes possibilités d'une rencontre, rythmé par le refrain du Début de l'A du Début de l'A du Début de l'Amouuur The beginning of The beginning of The beginning of Loooove. Des fois déconcertant, des fois longuets et des fois pénible par ses répétitions, le texte a certains charmes. Mais pas autant que celui de revoir le couple Robert/Edwige, entre la grande clâsse de Robert à l'oeil assassin et le bouillonnement d'Edwige (son salut culotté d'un «Ca y est, c'est fini!» nous en apprend long;)
Ajoutons à cela la découverte du concept d'Auberge de la parole, où chacun, en plaçant son nom dans un chapeau, pourra à son tour conter aux autres ce qui lui chante, ou chanter ce qui lui vient ou venir porter la bonne poésie. De la diversité et surtout une ambience très chaleureuse, on s'y sent comme au coin du feu, entouré d'amis inconnus. Petites histoires rigolotes, histoires à frissonner ou histoire de dépaysement, on passe de l'une à l'autre sans problème. Je regrette de ne pouvoir aller ce week-end voir Gigi Bigot, une conteuse professionnelle qui se produit près de Nancy dans le cadre de
Passeurs de Mots...
Enfin, après six ans sur Nancy, je suis pour la première fois allé visiter le musée des beaux-arts (et je n'ai pas visité le musée de l'école de nancy et je ne suis jamais allé à l'opéra... Lamentable, je sais). Nous avions dans l'optique, avec Noé, de vérifier si
Le Cauchemar de Füseli s'y trouvait mais apparement non. Il appert qu'il est à Oslo, on fera le voyage une autre fois... Parmi les choses notables, l'ironique
Anonciation de Caravage et les questions qui en découlent: Marie était elle vierge et enceinte ? Non-vierge mais enceinte sans acte physique pour le coup ? Enceinte par voie naturelle et esprit-saintisée ensuite ? Enceinte d'un futur révolutionnaire à barbe ? Tout ça juste pour de rire, bien sûr... D'autres choses intéressante, plusieurs Salomé et aussi un certain nombre de scènes pieuses rébarbatives, mais je ne détaille pas car je suis déjà plus qu'imbitable avec mes paragraphes. Juste une toile d'une peintre dont je ne retrouve plus le nom, représentant deux filles,
Anne et Johanne si je me souviens bien. La seconde a la tête posée sur les genoux de l'autre, qui se tient assise dans une posture royale, avec un regard droit et pénétrant. Elle est vêtue d'une robre verte et pour moi fait directement partie de la famille des Princes d'Ambre. Je n'arrive pas à retrouver depuis cette toile, mais il faudra que je retourne la voir. Peut être fût elle peinte en vérité par Dworkin ?
Le troqueur d'âmes (
psycho-troc en vo)
de Roger Zelazny & Alfred Bester Le journaliste Alf va enquêter sur le Luoco Nero, le Lieu Noir du Troqueur d'Ames, un mont-de-piété atemporel dans lequel les gens bien décidés peuvent mettre au clou leurs défauts ou leurs talents. Le roman démarre très rapidement dans le fantastique et on y croise Edgar Poe avant son inspiration, le spectre de LvB qui a quelques problèmes sur la Cinquième ou encore Cagliostro avec un projet demandant 666 ingrédients... Le roman a été commencé par A.Bester et fini par R.Zelazny, mais les deux sont dans le même ton, le même délire. Ce n'est peut-être pas une oeuvre fondamentale, mais pour un livre vite lu, il présente un lieu imaginaire plein de vie et des références croustillantes. A un moment où mon intérêt diminuait quant à l'objectif final des protagonistes, il s'est trouvé que celui-ci était bien plus dingue - mais bien vu - que ce que j'avais prévu, le ressort de l'histoire se trouvant dans la fin du monde, ou le Big Crunch plutôt...
Soirée-killer
La collection de BD
Semic Noir commence avec un bon titre:
Torso de Brian Michael Bendis & Marc Andreyko, qui s'attaque au premier serial-killer (prononcer avec l'accent d'Alain Chabat svp) américain. Que ce soit le premier, je n'en sais rien, mais la situation est intéressante: Eliot Ness enrolé à Cleveland pour faire le ménage, après avoir gagné ses galons avec Al Capone, se retrouve avec un découpeur de gens à gérer au sein d'intérêts politiques et d'opinion populaire... Difficile de ne pas comparer
Torso avec le gigantesque
From Hell d'Alan Moore, et bien qu'il n'égale pas en profondeur et en maîtrise l'ouvrage sur Jack l'éventreur, on y retrouve un travail documenté qui brosse à la fois une époque et une noirceur de manière rigoureuse. Si
Torso a des passages un peu faibles, comme des effets ou des mises en page parfois pénibles, l'ensemble est de haut niveau (il a été récompensé plusieurs fois je crois) et donne le ton de
Semic Noir:
Noir.
Pour aller avec cette lecture, j'ai débuté la soirée avec
Les Incorruptibles de Brian De Palma avec Kevin Costner, Sean Connery, Robert De Niro et Andy Garcia. Dans le rôle d'Eliot, j'aurais vu Andy Garcia plutôt que Kevin qui semble un peu ahuri. Le film a parfois des allures de western, avec notamment l'attaque du pont et la musique de Morricone, et j'ai l'impression que l'ensemble manque de nuance.
Pour continuer, et comme je ne compte pas relire ce soir les 400 pages de la BD, je vais revoir
From Hell avec Johnny Deep et Uma Thurman. Loin d'être l'adaptation du pavé de Moore, ça reste une version visuelle bien menée et intéressante. Dommage que je n'ai pas
The Lodger en vidéo, cela dit.
Bon, Nancy+Luxembourg jusque Lundi prochain.
Bonne Semaine+Weekend à tous.
Cher Touffe, tu me fais beaucoup de peine, car ce n'est guère de ma faute si les seuls atomes crochus que j'ai vis à vis de la mécanique sont quantiques. Oui, quand ma tuture grogne contre le ciel bas et lourd qui pèse comme un couvercle, je lui plante un coup de Dr noire en travers du pare-choc, qui pare puisque c'est son job, mais je n'en pense pas moins. J'aimerais faire partie des gens comme toi qui savent que faire quand ça crachotte, ça toussotte, ça renâcle, ça défaille, ça dégénère, ça merdouille, ça part en nunch, ça chie dans la colle, ça bordel de cul de pompe à chiotise, ça flûte et ça zute - j'aimerais comme toi pouvoir anôner alentour tout le bien que je pense des kit ninja pour que ton carbu pue pas du cul lulu, quoique non, je préfère tenir un recueil de Dupin qu'un chiffon cambouisé: ça fait pas rouler son homme mais ça tâche moins mes délicates mains dont le meujeur se tend jusque toucher ton nez. Sur ce je te prie de bien vouloir aller faire empaler ta tête de delco par Vlad Dracul dans les plaines de Valachie. Bisoux, Jean.
La mémoire de l'ombre de Kate Wilhelm Une famille réunie dans la grande propriété du père mourant et inquiétant, dont le dernier voeux est de leur faire passer une semaine dans la demeure après sa mort, sous la menace latente de possession. L'ambience du roman est flippante, progressive, les problèmes familiaux présents dés le départ resurgissent, et la semaine s'écoule rythmée par des nuits angoissantes. Une sorte de combinaison de maison hantée avec un groupe de personnages devant y survivre, et de psychologie avec un groupe de thérapie dont la vérité doit s'affiner avec les souvenirs. Impecable et implacable (inrefermable aussi une fois dans l'ambience) roman à la limite du fantastique...
Qq film vus:
Des films de l'époque où les films étaient tirés de pièces - aujourd'hui des livres sont tirés de films qui sont tirés de livres - où les actrices splendides laissaient sur la rétine des icônes persistanes...
Who's afraid of Virginia Woolf ? Drame de 1967 réalisé par Mike Nichols, avec Elizabeth Taylor et Richard Burton... D'après la pièce d'Edward Albee. Un drame terrible qui est très fort dans le jeu des acteurs et dans le jeu des personnages même, deux couples et des tensions croissantes libérées par l'alcool, la rancoeur accumulée, débalage articulé autour d'une cause dévoilée au fur et à mesure avec brio.
Sabrina Comédie de 1954 réalisé par Billy Wilder avec Audrey Hepburn et Humphrey Bogart. D'après la pièce de Samuel Taylor «Il faisait toujours beau aux réceptions des Larrabee. D'ailleurs, les Larrabee n'auraient pas toléré le contraire.» Le grand monde vu par la fille du chauffeur amoureuse d'un coureur de jupon, ça donne un film qui aurait pu sombrer dans le cynisme mais qui relève de la comédie par sa fin - un film centré sur Audrey Hepburn, épatante, et qui va progressivement mettre en avant Humpfrey Bogart, qui du terne homme d'affaire pragmatique finira royalement.
Cat On A Hot Tin Roof (La chatte sur un toit brûlant)
Drame de 1958 réalisé par Richard Brooks avec Elizabeth Taylor, Paul Newman, Burl Ives... D'après le roman de Tennessee Williams Autour de Big Daddy, les âfres familiales de la succession à grands cris. Culpabilité, paternité, couple, maladie, cupidité, un grand drame.
Loulou Film muet de Pabst avec Louise Brooks et
Miss Europe (Prix de beauté)
Film de Brines avec Louise Brooks Une nette préférence pour le premier, un chef d'oeuvre, mais les voix française du second sont pour quelques chose à ma réserve, ainsi que le scénario partant d'un concours de beauté, jamais ma tasse de thé. Comme si on avait besoin de cet argument dans le film pour voir que Louise Brooks est superbe. Mais
Prix de beauté est un bon film tout de même, par Louise qui est si
unshuldig et par la fin dramatique qui pondère le début enjoué.
Qq BDs et Comics lus:
Daredevil de Loeb & Sale Une séquence souvenir sur les débuts de DD, la mort de son père, le début du cabinet Murdock & Nelson, l'arrivée de Miss Page... Episode bien mené par Loeb & Sale qui sont contumier des réussites tant au dessin qu'au scénario.
Nemo I:Mobilis in mobile et
II:Quelques heures à terre de Brüno Mise en image du Capitaine Némo et de son Nautilus, la découverte du monde reclu sous-marin par un savant, son assistant et un capitaine recueilli, voire retenus... Le style graphique simple de Brüno marche bien - ce n'est donc pas si simple.
X-Men 1975-1976 de Chris Claremont et al. Les nouveaux X-Men enrolés par le Pr Xavier, la difficile constitution d'un groupe dont tous sont parias... Je lis enfin le début de la partie mythique des comics XMen :)
Hulk - Banner de Azzarello & Corben Dr Banner & Mr Hulk, bonne synthèse du personnage vert mis en image par Corben avec sa patte rafraichissante pour un comics.
Elektra - La clé du scorpion de Bendis & Austen Brebis galeuse de mes lectures récentes. J'avais été prévenu que ce n'était pas génial, et je n'ai pas été déçu: scénario douteux avec pour vilain un Saddam en Irak, ayant un objet maléfique dans un coffre pompé sur l'arche d'alliance, Elektra embrigadée par Nick Fury qui ne peux agir contre l'hydra (ils la retrouvent chaque fois facilement pour quelqu'un qui a la manie de disparaître en une demi seconde), dessin communs et disparates, bref j'arrête là, un comics qui n'apporte rien.
Hellboy: Le ver conquérant de Mike Mignola Une bonne grosse menace et la convergence d'élément venus des épisodes précédents, la série des Hellboy est toujours en bonne forme même si les ingrédients en sont connus...
Grand vampire T3:Transatlantique en solitaire de Joann Sfar Comme d'habitude, j'adore le ton de Grand Vampire. Pas besoin de réfléchir: il suffit de lire deux ou trois Sfar pour savoir si on voudra les lire tous, moi oui.
Bonne année «Dans les âges reculés, le premier jour de novembre marquait le Nouvel An. La vraie fin de l'été, le glacial début de l'ère hivernale. Même si les termes ne sont guère appropriés, bonne et heureuse année quand même.» - Ray Bradbury,
L'arbre d'Halloween, gentil contes des origines d'halloween à travers le temps.
«Je me suis rappelé un temps où je vivais dans le même univers que le gorgonzola. C'était bien fini tout cela. Maintenant dans mon univers, de défuntes étudiantes passaient l'aspirateur sur mes moquettes et Dieu Elle-même refusait de répondre au téléphone.»
extrait de la nouvelle
Ménage en grand
de
Jonathan Carroll
L'univers élégant,
Brian Greene. « Le nombre de trous des dimensions supplémentaires enroulées en une forme de Calabi-Yau détermine le nombre de familles de vibrations des cordes. » Grmbl. Engendrer les propriétés physiques d'univers dans un cadre théorique si élégant que le détail de ses calculs fait même avancer des domaines mathématiques, ça doit être une grande aventure... Rien qu'à essayer de s'imprégner de la vulgarisation la plus pédagogique donne des vertiges, sans parler des coups d'oeil aux notes «résérvées à ceux dont l'esprit à une tournure plus mathématique» pour lesquelles il vaut mieux être bien préparé (ce qui je ne suis assurément pas!)